APOCALYPSE
Là, je pense encore à toi
J’y pense jusqu’à ne plus
Pouvoir penser !
Ces envies de meurtres
Ces cris ravageurs
Cette voix sans voix qui s’époumone en moi,
Qui me saisit à la gorge (…)
De ne plus pouvoir saisir
Toute entière à force de vouloir
Qui m’immerge cependant
Qu’elle me submerge
Ces flots qui coulent
Cette onde lentement m’inonde
M’enserre, m’étrangle
Un sursaut
Là je pense encore à toi, faute d’y penser sans
Y penser
Tout baigne
Tout saigne
Tout délire
Tout divague
Tout hétéroclitement s’entrechoque
Là, je pense encore à toi.
KAYABOCHAN
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