Si tu poursuis jusqu'au bord du fleuve quelqu'un qui ne sait pas nager, il finira par accepter le combat.
proverbe de la forêt.
jeudi 26 août 2010
mardi 24 août 2010
CITATION!
FONTENELLE: "UNE BELLE FEMME EST LE PARADIS DES YEUX, L'ENFER DE L'ÂME ET LE PURGATOIRE DE LA BOURSE"
AAAH AMOUR! OOH PASSION!
If loving you is wrong... Si c'est un crime de t'aimer
I don't want to be right. Je ne veux pas être juste.
I don't want to be right. Je ne veux pas être juste.
HADES!
J'arrache les clous
Oui je tire les clous
Les épines, les ronces
Les griffes
De mes spectres
Spectres sans spectres
Spectres cent spectres
Spectres sang spectres
Sommeillant
Menteusement
Sans sommeil
Cent sommeils
Sang sommeil
Insomniaques mes sphinx
Me frappant la poitrine
Déchirant, décimant
Mes abîmes, mes viscères
Mes abysses aux cimes
Vertigineuses
Et dont j'arrache
Des clous,
Oui je tire sur mes clous
Oui j'extraie ma vie
Mon souffle haletant
D'un athsme expirant
Hadès
KAYABOCHAN
Oui je tire les clous
Les épines, les ronces
Les griffes
De mes spectres
Spectres sans spectres
Spectres cent spectres
Spectres sang spectres
Sommeillant
Menteusement
Sans sommeil
Cent sommeils
Sang sommeil
Insomniaques mes sphinx
Me frappant la poitrine
Déchirant, décimant
Mes abîmes, mes viscères
Mes abysses aux cimes
Vertigineuses
Et dont j'arrache
Des clous,
Oui je tire sur mes clous
Oui j'extraie ma vie
Mon souffle haletant
D'un athsme expirant
Hadès
KAYABOCHAN
lundi 23 août 2010
pensée
Quand la femme veut te renverser, tombe seulement. tu ne sais pas ce qu'elle va te donner à terre.
proverbe Bayangam.
proverbe Bayangam.
vendredi 20 août 2010
THESE DE DOCTORAT PH.D EN LITTERATURE FRANCAISE!
CHANTAL BONONO: LE ROMAN HISTORIQUE AU XXème SIECLE FRANCAIS: UNE LECTURE DU CYCLE DES ROIS MAUDITS DE MAURICE DRUON. Département de LMF; Falsh, Ydé I, Octobre 2009.
RESUME
Le roman historique au XXème siècle : une lecture du cycle des Rois maudits de Maurice Druon propose d’abord une analyse des modalités de la réécriture de la France dans le cycle de Maurice Druon. Ensuite, ce travail se veut une contribution à l’étude du roman historique et à son évolution depuis le XIXème siècle jusqu’au XXème où il subit moins un renouvellement comme avec Walter Scott (au XIXème siècle) qu’une métamorphose dans ses dimensions avec entre auteurs, celui des Rois maudits.
Les trois étapes du plan tiennent compte successivement du socle historique dans l’œuvre, de la réécriture de l’histoire et enfin des leçons de l’histoire qui nous ont permis d’appréhender le cycle de Druon comme une illustration et une défense de l’idéologie gaulliste sous la Vème République. L’histoire de la France médiévale, particulièrement de la période capétienne qui est au cœur de sept romans s’est révélée une véritable tragédie dont l’auteur nous livre une interprétation qui semble rattacher tout à la malédiction de Philippe le Bel et sa descendance par Jacques de Molay, Grand-maître des Templiers. Ce faisant, Maurice Druon pérennise certaines caractéristiques du roman historique du XIXème avec Walter Scott, Victor Hugo et Alfred de Vigny. Cependant, l’auteur de la saga capétienne est aussi le symbole d’un siècle et son roman historique en est le reflet, d’où la parenté avec Marguerite Yourcenar et Louis Aragon qui estiment que le roman historique est une quête de soi : « se trouver soi-même », « une plongée dans un temps retrouvé », la prise de possession d’un « monde intérieur », ce qui en appelle à une catharsis.
Pour aboutir à ce résultat, Druon avoue ne pas « transiger avec l’histoire », mais exploiter le champ des hypothèses qu’elle lui ouvre et qui lui permettent de procéder à de « petits aménagements ».
Mots-clés : Histoire, roman historique, idéologie, gaullisme, saga, Capet, France, catharsis, tragédie, médiéval, malédiction, république, plongée, métamorphose, réécriture.
ABSTRACT
The historical novel in the 20th century : a study of Maurice Druon’s cursed Kings, is first presented as an analysis of the rewriting procedure of the history of France. Then, as a contribution to the study of the historical novel and its course from the 19th to 20th century, where it goes through a renewal (in the 19th century) as well as a metamorphosis with the author of “Les Rois maudits” among others.
The three steps of the plan successively take into account the historical base of the work, the rewriting of history and at last the lessons learnt from history, which enable us to apprehend the Druon cycle as an illustration and advocacy of the Gaullist ideology under the 5th Republic. The history of medieval France, in particular during the Capetian period, which is the central element of the seven novels, has proven to be a real tragedy. The author’s interpretation is totally linked to thr curse of Philippe le Bel and his posterity by Jacques de Molay, Grand Master of the Templars. This approach of Maurice Druon perpetuates some characteristics of the Historical novel in the 19th century with Walter Scott, Victor Hugo and Alfred de Vigny. Nevertheless, the author of the Capetian saga is also the symbol of a century which is reflected in Yourcenar and Louis Aragon who think that the historical novel is a self-definition, “finding oneself”, diving into “a retrieved period of time”, taking over an “inner world” which calls up for a catharsis.
In order to obtain this result, Druon acknowledges not “compromising with history, but simply taking advantage of the numerous hypotheses it provides to make a few changes.
Key words:
History, medieval, saga, Capetian, cursed king’s, metamorphosis, Gaullist ideology, Republic, retrieved period of time, rewriting of history.
RESUME
Le roman historique au XXème siècle : une lecture du cycle des Rois maudits de Maurice Druon propose d’abord une analyse des modalités de la réécriture de la France dans le cycle de Maurice Druon. Ensuite, ce travail se veut une contribution à l’étude du roman historique et à son évolution depuis le XIXème siècle jusqu’au XXème où il subit moins un renouvellement comme avec Walter Scott (au XIXème siècle) qu’une métamorphose dans ses dimensions avec entre auteurs, celui des Rois maudits.
Les trois étapes du plan tiennent compte successivement du socle historique dans l’œuvre, de la réécriture de l’histoire et enfin des leçons de l’histoire qui nous ont permis d’appréhender le cycle de Druon comme une illustration et une défense de l’idéologie gaulliste sous la Vème République. L’histoire de la France médiévale, particulièrement de la période capétienne qui est au cœur de sept romans s’est révélée une véritable tragédie dont l’auteur nous livre une interprétation qui semble rattacher tout à la malédiction de Philippe le Bel et sa descendance par Jacques de Molay, Grand-maître des Templiers. Ce faisant, Maurice Druon pérennise certaines caractéristiques du roman historique du XIXème avec Walter Scott, Victor Hugo et Alfred de Vigny. Cependant, l’auteur de la saga capétienne est aussi le symbole d’un siècle et son roman historique en est le reflet, d’où la parenté avec Marguerite Yourcenar et Louis Aragon qui estiment que le roman historique est une quête de soi : « se trouver soi-même », « une plongée dans un temps retrouvé », la prise de possession d’un « monde intérieur », ce qui en appelle à une catharsis.
Pour aboutir à ce résultat, Druon avoue ne pas « transiger avec l’histoire », mais exploiter le champ des hypothèses qu’elle lui ouvre et qui lui permettent de procéder à de « petits aménagements ».
Mots-clés : Histoire, roman historique, idéologie, gaullisme, saga, Capet, France, catharsis, tragédie, médiéval, malédiction, république, plongée, métamorphose, réécriture.
ABSTRACT
The historical novel in the 20th century : a study of Maurice Druon’s cursed Kings, is first presented as an analysis of the rewriting procedure of the history of France. Then, as a contribution to the study of the historical novel and its course from the 19th to 20th century, where it goes through a renewal (in the 19th century) as well as a metamorphosis with the author of “Les Rois maudits” among others.
The three steps of the plan successively take into account the historical base of the work, the rewriting of history and at last the lessons learnt from history, which enable us to apprehend the Druon cycle as an illustration and advocacy of the Gaullist ideology under the 5th Republic. The history of medieval France, in particular during the Capetian period, which is the central element of the seven novels, has proven to be a real tragedy. The author’s interpretation is totally linked to thr curse of Philippe le Bel and his posterity by Jacques de Molay, Grand Master of the Templars. This approach of Maurice Druon perpetuates some characteristics of the Historical novel in the 19th century with Walter Scott, Victor Hugo and Alfred de Vigny. Nevertheless, the author of the Capetian saga is also the symbol of a century which is reflected in Yourcenar and Louis Aragon who think that the historical novel is a self-definition, “finding oneself”, diving into “a retrieved period of time”, taking over an “inner world” which calls up for a catharsis.
In order to obtain this result, Druon acknowledges not “compromising with history, but simply taking advantage of the numerous hypotheses it provides to make a few changes.
Key words:
History, medieval, saga, Capetian, cursed king’s, metamorphosis, Gaullist ideology, Republic, retrieved period of time, rewriting of history.
état des lieux
Dans l’ivresse des marteaux qui assommaient mon crâne
De la nuit,
J’ai ouvert le livre de l’équilibriste pour voir ma vie tenir
Sur le fil du manque d’or dans la cagnotte du partage.
J’ai eu faim de n’avoir pas eu à donner
De n’avoir pas le simple,
Le juste à donner pour que la vie se coule douce
Comme l’impression qui marche avec les aiguilles
De la pendule de déception.
Pendant que la fièvre prenait en otage mon corps,
Et que les pluies venaient meubler la danse du froid
Je me suis vu au fond du gouffre de l’imposture
De l’incapacité de donner et de me traiter
L’absence d’un geste tout naturel qu’on fait pour affirmer
L’identité capitale de père. Le vent me parle.
De quoi ?
On n’a plus le droit de vivre de rire d’écrire de dire
Parce que la part de vie qui donne droit à la vie
Se brise sans vie au pied de la misère.
mardi 17 août 2010
TRESOR!
TRESOR
T comme Trésor
R comme renfermé
E comme évasion
S comme silencieux
O comme orbite
R comme râleur
Apparemment calme
Et pourtant tumultueux
Garçon aux multiples noms
Semblant traduire de multiples personnalités
Wardy, Wardo, War-j, Mystic
Mystical, Oeil du cyclone,
William, Rapha,
Pour mieux retrouver
Cet être insaisissable qui semble toi
Et pas toi, ce Séraphin angélique,
« Cette fortune de mama Chantal »
Qui tarde à se révéler
Tu es le don d’une grand-mère
Agonisante à sa petite fille.
KAYABOCHAN
T comme Trésor
R comme renfermé
E comme évasion
S comme silencieux
O comme orbite
R comme râleur
Apparemment calme
Et pourtant tumultueux
Garçon aux multiples noms
Semblant traduire de multiples personnalités
Wardy, Wardo, War-j, Mystic
Mystical, Oeil du cyclone,
William, Rapha,
Pour mieux retrouver
Cet être insaisissable qui semble toi
Et pas toi, ce Séraphin angélique,
« Cette fortune de mama Chantal »
Qui tarde à se révéler
Tu es le don d’une grand-mère
Agonisante à sa petite fille.
KAYABOCHAN
CHRISTIAN!
CHRISTIAN
C comme Christ
H comme homme
R comme rire
I comme inimaginable
S comme souffle qu’on retient
T comme terrible
I comme incandescent
A comme adorable,
N comme nerfs
Ô Christian, notre grand blond
Si hyperactif
Aux touchantes maladresses
Tu es la somme de tant d’espoirs !
KAYABOCHAN
C comme Christ
H comme homme
R comme rire
I comme inimaginable
S comme souffle qu’on retient
T comme terrible
I comme incandescent
A comme adorable,
N comme nerfs
Ô Christian, notre grand blond
Si hyperactif
Aux touchantes maladresses
Tu es la somme de tant d’espoirs !
KAYABOCHAN
vendredi 13 août 2010
POEME POUR TOI!
ETAT FEBRILE
Ca te dit quelque chose ? Je suis fiévreuse
Moins ¾
J’ai mal de toi
Je crois que je sombre
La déprime, la chute,
Le gouffre…
Je ne sais plus !
Le cafard le plus noir
Peut-être ?
Tu me manques
J’ai le mal de Toi
J’ai la fièvre
Du vague à l’âme
Une forte envie de pleurer
Là à ma gorge,
Je ne sais trop pourquoi
Ni trop comment
Mon esprit divague,
Je pense à tout et à rien,
Je ne sais pas de quoi
J’ai envie pourtant
J’ai envie
Envie d’une envie
J’ai faim terriblement
Furieusement fièvreusement de Toi
Mon manque
Mon mal
Mon vide
Mon néant
Vertige de toi !
Toi !
Sans visage,
Toi que je ne peux encore nommer
J’ai la fièvre pour Toi
J’ai la fièvre de Toi
Etat fébrile
Mal de Toi.
KAYABOCHAN
FÊLURE!
FÊLURE
Il y a des moments où
Je ne sais pas ce dont j’ai envie,
Sauf que je veux quelque chose
Je reste là, à attendre la pluie
Tomber,
A la voir petitement épouser la terre, la régénérer, l’aimer
Une journée morose !
Quelle est cette soif, ô mon être ?
De quoi as-tu besoin ?
Quelle est cette chose innommable
Qui semble t’envahir ?
Qui semble t’exclure de toi ?
Je me sens si étrangère
Quelque fois
Hallucinant sentiment d’exil !
Sentiment d’extraction,
Qui n’exprime que ce mal d’être
Ce mal de vie !
KAYABOCHAN
Il y a des moments où
Je ne sais pas ce dont j’ai envie,
Sauf que je veux quelque chose
Je reste là, à attendre la pluie
Tomber,
A la voir petitement épouser la terre, la régénérer, l’aimer
Une journée morose !
Quelle est cette soif, ô mon être ?
De quoi as-tu besoin ?
Quelle est cette chose innommable
Qui semble t’envahir ?
Qui semble t’exclure de toi ?
Je me sens si étrangère
Quelque fois
Hallucinant sentiment d’exil !
Sentiment d’extraction,
Qui n’exprime que ce mal d’être
Ce mal de vie !
KAYABOCHAN
APOCALYPSE
Là, je pense encore à toi
J’y pense jusqu’à ne plus
Pouvoir penser !
Ces envies de meurtres
Ces cris ravageurs
Cette voix sans voix qui s’époumone en moi,
Qui me saisit à la gorge (…)
De ne plus pouvoir saisir
Toute entière à force de vouloir
Qui m’immerge cependant
Qu’elle me submerge
Ces flots qui coulent
Cette onde lentement m’inonde
M’enserre, m’étrangle
Un sursaut
Là je pense encore à toi, faute d’y penser sans
Y penser
Tout baigne
Tout saigne
Tout délire
Tout divague
Tout hétéroclitement s’entrechoque
Là, je pense encore à toi.
KAYABOCHAN
Là, je pense encore à toi
J’y pense jusqu’à ne plus
Pouvoir penser !
Ces envies de meurtres
Ces cris ravageurs
Cette voix sans voix qui s’époumone en moi,
Qui me saisit à la gorge (…)
De ne plus pouvoir saisir
Toute entière à force de vouloir
Qui m’immerge cependant
Qu’elle me submerge
Ces flots qui coulent
Cette onde lentement m’inonde
M’enserre, m’étrangle
Un sursaut
Là je pense encore à toi, faute d’y penser sans
Y penser
Tout baigne
Tout saigne
Tout délire
Tout divague
Tout hétéroclitement s’entrechoque
Là, je pense encore à toi.
KAYABOCHAN
A MES PETITS AMOURS!
T’aimer !
T’aimer ! C’est ce soleil qui pointe à travers le gris d’un jour…
T’aimer ! C’est le flamboiement d’une fleur pleinement éclose…
T’aimer ! C’est la douceur de la lune qui préfigure la plénitude d’une nuit…
T’aimer ! C’est tout l’univers qui chante et la création qui acclame…
T’aimer ! C’est cette langueur dans mon être, cette torpeur dans mon âme…
T’aimer ! C’est pouvoir, vouloir, savoir, devoir, mourir d’aimer…
KAYABOCHAN
T’aimer ! C’est ce soleil qui pointe à travers le gris d’un jour…
T’aimer ! C’est le flamboiement d’une fleur pleinement éclose…
T’aimer ! C’est la douceur de la lune qui préfigure la plénitude d’une nuit…
T’aimer ! C’est tout l’univers qui chante et la création qui acclame…
T’aimer ! C’est cette langueur dans mon être, cette torpeur dans mon âme…
T’aimer ! C’est pouvoir, vouloir, savoir, devoir, mourir d’aimer…
KAYABOCHAN
RENE VINCENT
Petit phénomène dont je ne saurai me passer
Violent comme un orage
Affectueux comme l’affection même
Elfe joyeux au rire plus cristallin que l’eau de source
Lutin malicieux à l’espièglerie saisissante
Fantasque comme une humeur
Pour certains tu es « Klé 14 »
Gras double
Mystic
Zeus
Papa Siriki, bobo Diouf
René
Pour moi tu es le régal de mes yeux
Le délice de mon âme
Mes abîmes, mes néants
Mes abysses, mes vides s’apaisent en toi !
KAYABOCHAN
Petit phénomène dont je ne saurai me passer
Violent comme un orage
Affectueux comme l’affection même
Elfe joyeux au rire plus cristallin que l’eau de source
Lutin malicieux à l’espièglerie saisissante
Fantasque comme une humeur
Pour certains tu es « Klé 14 »
Gras double
Mystic
Zeus
Papa Siriki, bobo Diouf
René
Pour moi tu es le régal de mes yeux
Le délice de mon âme
Mes abîmes, mes néants
Mes abysses, mes vides s’apaisent en toi !
KAYABOCHAN
KARIMA!
KARIMA
Rêve à peine éclos
Aux promesses kaléiodoscopiques
Aux impertinences attendrissantes
Déjà femme jusqu’au bout des ongles
Tu es le charme du charme
Le caprice des caprices
A la fois le rêve de nos métamorphoses
Et la métamorphose de nos rêves !
KAYABOCHAN
BEN BOY!
BEN BOY
Né du quasi suprême sacrifice d’une mère
Aimé, porté par l’élan de tout un clan
Issu des prières et des veilles inlassables
Au-delà du supportable
Impulsif
Irascible parfois comme un certain oncle
Obstiné et en même temps
Si vulnérable
Emmanuel tu es
Roy tu resteras
Pour nous tous !
KAYABOCHAN
Né du quasi suprême sacrifice d’une mère
Aimé, porté par l’élan de tout un clan
Issu des prières et des veilles inlassables
Au-delà du supportable
Impulsif
Irascible parfois comme un certain oncle
Obstiné et en même temps
Si vulnérable
Emmanuel tu es
Roy tu resteras
Pour nous tous !
KAYABOCHAN
mardi 10 août 2010
tu étais où mon frère
Je pense à ce que j’ai vécu parmi les hommes
Parmi ces femmes qui lèvent la prière au ciel
Je me rappelle ma faim atroce de plusieurs jours
Au voisinage de ceux qui prient pour manger.
Je n’ai entendu la voix de personne ; de personne
Au nom du seigneur m’inviter à sa table.
Dans les entreprises à l’effigie du christ
Aucun homme de foi ne m’a déchargé du chômage.
Quelle foi ? Je n’ai pas vu la foi quand j’implorais de l’aide.
Je ne vois pas la foi secourir les hommes en peine
Et l’amour du prochain n’existe qu’en évangile.
Tu étais où mon frère quand j’avais besoin de toi ?
Tu étais où le jour où mes prières pleuvaient
Sur les routes du chômage, avec soif et famine ?
Je ne pouvais pas cotiser pour ton église non !
Et partager à ma table tout mon pain et mon vin
Pour l’amour de l’espoir et de l’effort de vivre.
Le partage est amour et le travail est amour.
Sur la table ce soir.
Sur la table ce soir y aura rien ma chérie
J’ai tournée dans la ville en chantant haut et fort
Personne n’a ouvert au chant son coeur d’amour.
Dans le ventre ce soir nous n’y mettrons rien
Mes chansons que t’adores ne plaisent bien qu’à toi
Et notre amour n’achète ni le pain ni le vin.
Dans notre lit cette nuit je chanterai pour toi
Une chanson trompe la faim qui berce la misère.
Si demain est meilleur nous irons loin chanter
Là où mon chant s’entend dans la ballade du vent.
Sur une table fournie nous serons invités.
Dors ma belle, dors demain sera meilleur.
Wakeu Fogaing
jeudi 5 août 2010
pensée
"Si la Case de ton voisin brûle, verse l'eau sur la tienne".
Proverbe de la forêt.
voilà ce qu'est devenu notre Solidarité africaine.
Proverbe de la forêt.
voilà ce qu'est devenu notre Solidarité africaine.
mardi 3 août 2010
paroles
"La mouche qui trop souvent côtoie une plaie,
court d'avantage au devant de la mort qui la guette
le balai du vieillard est une arme terrible pour la vilaine bête
gare à elle si la moindre imprudence la trahi
le balai l'assomme et le vieillard de son gros orteil
la réduit en pâte".
Christophe Kuate in Les Sauterelles.
court d'avantage au devant de la mort qui la guette
le balai du vieillard est une arme terrible pour la vilaine bête
gare à elle si la moindre imprudence la trahi
le balai l'assomme et le vieillard de son gros orteil
la réduit en pâte".
Christophe Kuate in Les Sauterelles.
lundi 2 août 2010
Prise de Contact
Elle même KAYA BOCHAN |
SA MERE KEMPENI |
Sa nièce KAYA |
Bonjour a tous!je suis de retour et je suis heureuse de vous avoir manquée! comme ça en a tout l'air si je tiens compte de la multitude de commentaires qui ont fait suite à mon dernier message!
Aujourd'hui je vous ai garder quelques photos de l'auteur de ce blog et de sa nombreuse famille prises lors de son voyage à Kribi.
Bonne Journée. Son neveu BEME |
Son fils CLE 14 |
Poésie à Bafoussam
je suis noyé dans le froid
dans la mer froide de l'air montagneux
et mon corps porté par l'habitude de kribi
cherche les marques d'une possible
vague qui renvoie sur le sable.
Wakeu Fogaing
dans la mer froide de l'air montagneux
et mon corps porté par l'habitude de kribi
cherche les marques d'une possible
vague qui renvoie sur le sable.
Wakeu Fogaing
dimanche 1 août 2010
poésie à Kribi
Pourquoi la faim a un nom
Qui traine chez-nous
Dans les sous-sols de l’ascenseur social ?
Pourquoi le mot partage
Qui se prononce si facilement
Ne corrompt pas les consciences ?
Pourquoi le bien public
Dans les poches des élus
Est devenu privé ?
Pourquoi les hommes de loi
Sont devenus coupables
En rendant aveugle la justice
D’oppression ?
Pourquoi l’homme qu’on dit si doux
Est devenue une proie
Pour l’homme au pouvoir ?
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